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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:12























Je n'ai pas grand-chose à dire de ce livre.
Il est plaisant à lire, malgré l'utilisation systématique du passé simple et de l'imparfait. On a l'impression de lire un conte du 18ème, mais sans le style d'un Bernardin de Saint Pierre et a fortiori d'un Voltaire, on en est loin.
Un avion tombe à l'eau, des naufragés échouent sur une île, quoi de plus banal ? Quoi de moins original ? Une organisation sociale se met en place petit à petit et les aventures au quotidien des quelques cinquante naufragés devraient nous passionner. Elles ne font que nous bercer dans un climat exotique à l'ombre des cocotiers et j'ai eu du mal à lutter contre une pandémie de baillements.
Que peut on chercher derrière tout cela ? Que les hommes aspirent au plus profond d'eux-mêmes à vivre plus près de la nature et à réinventer en quelque sorte la vie sur terre en dehors des carcans législatifs et réglementaires. Et pourtant, eux-mêmes ces naufragés se trouvent dans l'obligation d'élire un chef et d'établir un réglement. Ils vont même jusqu'à inventer des punitions corporelles pour châtier ceux qui commettent des fautes...
Mais arrêtons-nous, il ne sert à rien de réécrire le livre, cela ne présente aucun intérêt.
Que retirer de cette lecture ?
Peut-être la nécessité de prendre du recul sur la vie que nous menons dans nos pays d'Europe et de réapprendre à vivre simplement en établissant des priorités qui soient les nôtres et non celles qu'on nous impose.
Quant à l'humour de notre écrivain, j'ai l'impression d'être passé totalement à côté.
Je concluerai par un grand BOF... avant d'aller me coucher et de rêver aux îles du Pacifique.
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" Les gens courageux n'existent pas, il y a seulement ceux qui acceptent de marcher coude à coude avec leur peur."
Luis Sepulveda, " L'ombre de ce que nous avons été ", Métailié editeur, p. 148

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